22 septembre 2022
Edit 08/09 : A partir du lundi 11 septembre 2023 Carrefour va mettre en place des affichettes sur les produits concernés par la Réduflation (Shrinkflation), dont voici le rendu.
Bruno Le Maire a annoncé le 31 août 2023 qu'il rendrait obligatoire (sans pour autant donner de dates) " l’affichage des modifications de poids ou de contenu à emballage similaire".

Si vous suivez un peu l’actualité, vous avez peut-être entendu cecharmant néologisme : “shrinkflation” (de shrink en anglais : réduire, et flation : inflation) francisé en “réduflation”.
Alors qu’un des “sports” de l’industrie agroalimentaire était jusqu’à présent de “gonfler” artificiellement la masse et le volume de certains produits en y ajoutant eau, agents de texture et autres additifs afin de faire de substantielles économies sur les produits finis, une nouvelle “mode” semble prendre le relais.
Cette fois-ci, l’idée est de réduire de façon quasiment imperceptible les quantités de produits tout en conservant le prix d’origine ou en l’augmentant très légèrement.
Le consommateur n’a ainsi pas l’impression de dépenser plus, la bouteille de soda par exemple, est plus ou moins au tarif qu’il a l’habitude de payer. Pour autant, il aura en réalité moins de produit et paiera donc mécaniquement plus qu’avant à quantité égale.
Si cette pratique touchait au départ les grands acteurs des boissons gazeuses, qui, impactés notamment par la hausse de la taxe soda en 2017 et du coût des matières premières, avaient décidé de réduire la taille de leurs bouteilles (passage de 2L à 1.75L et de 1.5L à 1.25L en 2018 chez Coca Cola par exemple), on assiste à une accélération de ce phénomène.

Les portions de certains chocolats, fromages ou encore sucres en poudre ont commencé à “fondre” depuis 2019 comme l’alerte l’organisation à but non lucratif Foodwatch France.
Avec le contexte actuel de hausse du prix des matières premières, du coût des transport et de l’énergie, la tentation d’augmenter les prix tout en rendant l'opération quasiment invisible aux yeux du consommateur est tentant pour les multinationales.
Si le procédé n’est pas interdit par la loi (à condition que les quantités et le prix au kilo soient correctement renseignées), beaucoup d’associations de consommateurs souhaiteraient que les changements de format soient clairement indiqués afin de ne pas “tromper par omission” les acheteurs.
Foodwatch France propose d’ailleurs de signer une pétition en ligne pour que les industriels soient tenus d’informer correctement les consommateurs.
Vigilance donc lorsque vous ferez vos courses, pensez toujours à vérifier la contenance de ce que vous achetez (certaines bouteilles de jus de fruit ne contiennent par exemple que 90 cl alors que le format habituel est de 1L) et bien entendu jetez toujours un oeil au prix au kilo, au litre ou à la pièce afin de ne pas être lésé.
N'hésitez pas à partager en commentaire les "anomalies" que vous avez pu observer lors de vos emplettes.
Bruno Le Maire a annoncé le 31 août 2023 qu'il rendrait obligatoire (sans pour autant donner de dates) " l’affichage des modifications de poids ou de contenu à emballage similaire".

Si vous suivez un peu l’actualité, vous avez peut-être entendu ce
Alors qu’un des “sports” de l’industrie agroalimentaire était jusqu’à présent de “gonfler” artificiellement la masse et le volume de certains produits en y ajoutant eau, agents de texture et autres additifs afin de faire de substantielles économies sur les produits finis, une nouvelle “mode” semble prendre le relais.
Cette fois-ci, l’idée est de réduire de façon quasiment imperceptible les quantités de produits tout en conservant le prix d’origine ou en l’augmentant très légèrement.
Le consommateur n’a ainsi pas l’impression de dépenser plus, la bouteille de soda par exemple, est plus ou moins au tarif qu’il a l’habitude de payer. Pour autant, il aura en réalité moins de produit et paiera donc mécaniquement plus qu’avant à quantité égale.
Si cette pratique touchait au départ les grands acteurs des boissons gazeuses, qui, impactés notamment par la hausse de la taxe soda en 2017 et du coût des matières premières, avaient décidé de réduire la taille de leurs bouteilles (passage de 2L à 1.75L et de 1.5L à 1.25L en 2018 chez Coca Cola par exemple), on assiste à une accélération de ce phénomène.

Les portions de certains chocolats, fromages ou encore sucres en poudre ont commencé à “fondre” depuis 2019 comme l’alerte l’organisation à but non lucratif Foodwatch France.
Avec le contexte actuel de hausse du prix des matières premières, du coût des transport et de l’énergie, la tentation d’augmenter les prix tout en rendant l'opération quasiment invisible aux yeux du consommateur est tentant pour les multinationales.
Si le procédé n’est pas interdit par la loi (à condition que les quantités et le prix au kilo soient correctement renseignées), beaucoup d’associations de consommateurs souhaiteraient que les changements de format soient clairement indiqués afin de ne pas “tromper par omission” les acheteurs.
Foodwatch France propose d’ailleurs de signer une pétition en ligne pour que les industriels soient tenus d’informer correctement les consommateurs.
Vigilance donc lorsque vous ferez vos courses, pensez toujours à vérifier la contenance de ce que vous achetez (certaines bouteilles de jus de fruit ne contiennent par exemple que 90 cl alors que le format habituel est de 1L) et bien entendu jetez toujours un oeil au prix au kilo, au litre ou à la pièce afin de ne pas être lésé.
N'hésitez pas à partager en commentaire les "anomalies" que vous avez pu observer lors de vos emplettes.
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622 commentaires
triés parL'objectif en faisant ça, c'est de baisser les coûts de production, pas d'arnaquer le consommateur (enfin en théorie ).
D'un côté tu as les producteurs agricoles qui ont besoin d'augmenter leurs prix s'ils veulent pas bosser à perte; et de l'autre côté tu as les négociateurs de la grande distribution qui cherchent chaque année à baisser le prix d'achat (tout en augmentant le prix de vente, parce qu'ils sont malins ) avec la menace de ne plus acheter tes produits (au revoir volvic, badoit, etc)
Et au milieu tu as les conseils d'administration des groupes agro-alimentaires qui demandent de baisser les coûts chaque année d'environ 2%, pour pouvoir rémunérer les actionnaires.
Voilà voilà... Moi perso, après 20 ans à travailler là-dedans, j'ai tout plaqué et je me suis mis à mon compte dans l'informatique, parce que cette situation est juste invivable, et conduira fatalement à des fermetures d'usines et des licenciements massifs.
(bon par contre, c'est pas rose non plus en informatique... mince alors... )
Bref, ça serait un peu réducteur de n'accuser que l'industrie agro-alimentaire...
ps : félicitations, maintenant je te déteste officiellement pour m'avoir fait prendre leur défense
Les malins non seulement gagnent plus d'argent en vendant la même quantité d'hydrocarbures et de plastiques (et par conséquence la montée de la valeur de leurs réserves en dollars), l'inflation qu'ils ont causé leur rapporte encore plus avec la montée indiscriminée des prix au kilo et la disparition des concurrents locaux qui n'arrivent pas à suivre.
Puis la guerre qu'ils ont déclenché pour avoir le prétexte de créer de la pénurie en récupérant les exclusivités des contrats énergétiques, leur rapporte aussi car ils investissent aussi dans le monde de la défense et des médias, celles-ci financés avec l'argent du contribuable européen en jouant sur l'émotion et l'indignation, ce qui en plus leur fait des supporteurs de ce petit théâtre et qui ne se plaignent plus de leurs manipulations politiques et économiques pour les précariser et les dépouiller de leurs petits business et biens via la dette en raison de la "crise" ou "la bonne cause".
Le prix de l'immobilier montent en flèche aussi car depuis des années les grandes banques voyaient déjà ce scénario venir, et pour se protéger de la dévaluation, elles ont racheté des appartements dans les grosses villes, sans les louer tous, pour ainsi créer une tension majeure dans le logement et pouvoir augmenter continuellement le prix des loyers. Avec la diminution drastique dès crédit immobiliers accordés et la loi qui rentrera en vigueur en 2023, les gens avec peu de moyens pour faire des gros travaux ne pourront plus acheter, vendre ou louer un logement avec coefficient de performance énergétique inférieur à A ou B, et les gros groupes vont ainsi avoir l'avantage économique dans ce marché.
Ce n'est pas la russie qui a été punie, puisqu'elle vend toujours son gaz et son pétrole a l'Europe deux fois plus cher à travers l'Inde, la Chine et d'autres pays proxy; c'est bien l'europe et en particulier la France qui se sont toujours faites avoir par les neo mondialistes et conglomerats financiers, et ce depuis les années 70 avec divers traités économiques qui ont façonné l'union européenne et la monnaie peu souveraines qu'on a aujourd'hui.
Le problème, c'est que si une marque relativement honnête ne le fait pas, ses concurrents moins scrupuleux le feront, et elle perdra des parts de marché.
D'ailleurs j'ai remarqué que mes paniers LIDL reviennent au même prix, voire plus cher certaines fois, que dans des supermarchés type Carrefour, Cora, etc ...
leparisien.fr/eco…php
(Je n'ai pas lu les 200 commentaires)
Par exemple des Cookies avec la mention "Sans huile de palme" sur l'emballage peuvent contenir de l'huile de palme suite à une demande de dérogation pour cause de "pénurie" d'huile de tournesol (pour la raison que l'on connait tous).
Seule la mention dérogation est notée sur l'emballage dans le même encart que la DLC/DLUO.
Cf : Vidéo de Food Checking 8m28
Article du Parisien
Tableau de la DGCCRF avec 5447 dérogations (à cet instant T)
Dans l'absolu même si c'est "incorrect", ça ne pose qu'un souci marketing, personne ne va s'en plaindre je pense.
"Innocent" par exemple. Quand ils sont arrivés sur les jus de fruits frais, ils ont fait les jus en 900ML et les smoothie en 600 ou 700ml. Les 2 s'affichent entre 2 et 3€. S'ils vendaient un littre, ils dépasseraient des seuils psychologiques et le produit peinerait à se vendre (modifié)
Les bouteilles de lait que je prenais pour les biberons de mon fils... D'un seul coup la bouteille tenait plus la semaine alors que je fais des biberons au ml. J'ai changé de marque pour retrouver la contenance habituelle.
Un autre produit d'1kg était pesé à 900g (sur plusieurs paquets différents...) Du coup on paye encore plus cher pour moins vu qu'on fait confiance au paquet et au soit disant grammage indiqué...
J'ai vu cette semaine des promos sur des capsules Dolce Gusto. A priori le prix est intéressant (2.50€) mais en fait il s'agit de boites de 12 contre 16 habituellement.
En promo la boite est à 2.40€ soit 20cts la capsule (au lieu de 0.30cts) mais si on compare à une boite normale la réduction est beaucoup plus faible donc méfiance.
Cette marque n'a jamais changé cela...
Le prix est toujours indiqué sur une unité quantifiable (litre, kilo, unité…), suffit juste de regarder cette valeur (ça fait 20 ans que je ne regarde plus le prix des produits mais le prix par quantité).
Au drive, pareil, parfois le prix au kg est remplacé par le prix à l'unité (donc le prix de l'article) ce qui ne permet de comparer facilement.
Sinon, même si je fais attention et regarde la plupart du temps le prix au kg, je me suis fait avoir sur le beurre président : je n'aurais jamais imaginé qu'un beurre ne fasse pas 250g mais seulement 225g. (modifié)
Honteux!
Je n'en achèterais plus de sitôt.
A choisir, j'aurais préféré une simple augmentation du prix, là pour garder le prix on diminue la portion, c'est clairement pour berner le consommateur!
je fais parti de la team "faux débat"
c'est pas comme si on n'avait aucun outils auquel se fier : faut juste prendre l'habitude de ne se fier qu'au prix au kg.
y pas que les quantités qui peuvent évoluer
parfois (souvent même), pour un même produit, il vaut mieux l'acheter à l'unité que par lot.
après si on doit forcer/militer/pétitionner pour un truc c'est plutôt pour un affichage plus grand de ce prix et qu'il soit systématique.
Ils ont même obtenu du gouvernement l'autorisation de le faire sans communiquer dessus et je parie qu'ils ont bien l'intention de continuer.
Cet argument, risible, relève du même enfumage, que celui ressassé jusqu’à la nausée du « En France on a l’inflation la moins forte d’Europe ».
Evidemment quand le kilo de tomates est à 4€ à Paris mais qu’il est à 1€ à Barcelone, vous pouvez faire ânonner aux médias qu’une augmentation de 5% ici est moindre que 7% en Espagne : incroyable non ?
Mais je me tromper totalement les industriel sont de la pire espèce sur bcp de produit et parfois sur la majorité d un rayon c les industriel qui marge le plus .
( petite anecdote : pendant deux mois je n est pas réussi à commander ( la marque fleurette ( salade en sachet ) qui représente une grosse parti du rayon ) l’a commercial que je connais bien me dit honnêtement sur ce type de produit on marge au max à défaut des agriculteurs leur technique un contrat esclu avec une coopérative l industriel voulait qui baisse le prix à un prix encore plus dérisoire ce qui non pas voulu on produit pendant deux mois dés salade sans pourvoir les vendre à qui que se soit tous est parti à la poubelle cette technique il utilise souvent jusqu a il abandonne car il on plus de moyen de survivre .
( désolé pour les faute je suis dys j aurait voulu mieux expliquer mais j en suis incapable )
Cest une idée qui n'est pas si bête.
Donc marge énorme au final
Mais là où ça devient vraiment vicieux, c'est que de nombreux additifs vont agir sur la rétention d'eau dans le produit, ce qui au final ne va pas impacter le prix au kilo. (et ni vu ni connu le prix/kg semble ok)
antioxydants
acidifiants -----> Additifs ayant une fonction d'agent de rétention d'eau/d'humidité
émulsifiants
Additifs
En gros on nous vend de la flotte au prix du produit. Perso ça me fait :
Mais il y a encore plus fourbe, c'est cette liberté que Macron (sans consultation démocratique, juste par décret après un entretien avec les lobby) à permis aux industriels, celle remplacer l'huile de tournesol par l'huile de palme sans besoin de modifier les ingrédients sur l'emballage.
Outre la catastrophe écologique que ça génère, c'est une huile dense et rigide qui s'accroche aux artères... mentir en augmentant ses marges.
1) ils augmentent les prix en gardant l'huile de tournesol, en l'achetant à prix fort et en ayant des pénuries
3) ils remplacent l'huile, et donc les étiquettes, et répercutent le prix de changement sur le produit...
Comme quoi, la libéralisation à outrance, d'apparence anodine ou bénéfique au consommateur dans un premier temps, finit quasiment toujours par profiter aux distributeurs et industriels.
Au milieu du brouillard épais du packaging, des nuages marketing et des vents de solde & promotions, le prix au kg me guide et préserve mon pouvoir d'achat
Ca me rappelle les pots de rillettes avec des fonds bombés
le premier exemple qu'il m'a été de constater , c'était avec les berlingots de javel. Avant, il en fallait 3 pour reconstituer un bidon, maintenant il en faut 4... et ils sont toujours vendus par lot de 3... cherchez l'erreur.
Quand un produit existe en plusieurs conditionnements, il arrive que le plus gros, avec écrit en gros "format familial" ou équivalent, ait un prix au kilo qui soit supérieur au format plus petit.
Je pense qu'ils misent sur les gens qui sont pressés en faisant les courses, et s'ils consomment beaucoup ce produit personnellement, ou qu'ils ont plusieurs enfants, certains prennent directement le gros paquet sans vérifier le prix au kilo.
Généralement, "l'arnaque" consiste à mettre le prix à un peu moins du double du petit format pour donner l'impression de gagner quelque chose, et que tu penses qu'il fait le double, sauf qu'il y en bien moins que le double en réalité
Il m'était arrivé de devoir prendre des sachets de gruyère à liderprice de 75g au lieu du sachet de 1kg car les 75g étaient moins chers.
Bien entendu pour une "famille" qui tape le kg par jour sur leur plat de pâtes ça va les embêter les 75g, ou les forcer à un petit régime lol.
Peut importe le prix à payer pour les clients. Voilà quoi!
En effet un actionnaire, qui joue le rôle d'une banque en acceptant plus de risques que ces dernières, souhaite être payé.
Mais il accepte également ne pas être payé temporairement si c'est pour le bien de l'entreprise, il faut arrêter croire la TV.
Sans actionnaires = pas d'entreprises = pas d'employés = pas de salaires.
Je me souviens que fin années 90 - début 2000, les pots de yaourt faisaient 150g par exemple...
Ca a baissé progressivement à 130, puis 125, puis 110 et maintenant la plupart font 100g (sans parler qu'ils ont été super transformés et "alourdis" artificiellement). (modifié)
Ça arrive sans arrêt à coup de 10ct par ci et par là.
A un moment j allais systématiquement a l accueil pour les emm...der mais j'en ai vite eu marre de me battre pour des trucs anecdotiques à chaque fois.
Mais quand tu fais ça systématiquement sur des millions de clients pour eux le benef est loin d être anecdotique...
Bref
On a deja eu un coup comme ça avec le passage à l'euro , on s'est fait entuber en plein à l'époque .
Il nous reste qu'une arme , le boycott , usons et abusons de ce dernier .
Chacun peut calculer son inflation personnelle dans ses achats et à moins de 10% ils se foutent de nous , ça va de plus 20 % à plus 50 % , voir plus meme .
Le calcul de l'inflation par l'état a toujours été faussé déliberement .
-economie.gouv.fr/dgc…rix
-aussi : La vente par lot est encadrée par la loi dans le cadre de l'article Loi 122-1 du code de la consommation relatif au refus de vente. Celui-ci stipule notamment qu'" il est interdit de subordonner la vente d'un produit à l'achat d'une quantité imposée ou à l'achat concomitant d'un autre produit ou d'un autre service".
et pleins d'autres mais on a tous Lycos (va chercher )
legifrance.gouv.fr/cod…rue (modifié)
Depuis quelque temps, les DLC ont énormément raccourci... Une manière d'inciter le client à jeter les produits pour en racheter de nouveaux + rapidement !
Lidl en tête, suivi de près par Cora (je n'ai pas encore vérifié chez les autres).
Ce ne sont pas les industriels qui l'ont décidé, c'est une décision "d'en haut".
Ils sont tenus de conserver, en usine, plus longtemps les produits, le temps de réaliser plus de contrôles, donc au final la durée est la même, mais les produits mettent plus longtemps à arriver sur le lieu de vente, donc le temps de disponibilité est plus court.