La presse internationale vante de concert les louages de Pikmin 4, le nouveau jeu de stratégie simplifiée de Nintendo.
Aujourd’hui, Pikmin 4 sort sur la Switch, et vous pouvez par exemple vous le procurer un peu moins cher que prévu grâce à ce deal déniché par Yvan_Durêve. Un évènement en soi : le dernier épisode date de 2013, et les précédents de 2002 et 2004. Autant dire une éternité pour les fans de ce qui est désormais une saga – celles des habitants de lointaines planètes qui n’en finissent pas, lors d’explorations spatiales, de se crasher sur la même planète (la Terre, donc) où tout est bien plus grand pour eux.
Dans Pikmin 1, le capitaine Olimar, depuis devenu un personnage iconique de Nintendo (et étant jouable dans la saga Smash Bros, ça ne s’invente pas) devait partir à la recherche des pièces vitales de son vaisseau. Puis, il a fallu chercher son copilote… et Olimar est devenu lui-même l’élément à chercher dans le trois. Mais pour s’aider dans cette mission périlleuse, interviennent les fameux Pikmin, des êtres minuscules et végétaux, dont la couleur trahit les propriétés. Les rouges sont plus forts et ignifugés, les bleus ne peuvent pas se noyer, etc. En les utilisant, une centaine à la fois, ils permettent de progresser dans votre environnement, mais aussi de combattre les monstres et d’évoluer et de ramasser des ressources qui permettent d’en planter d’autres. Tout ça a une petite vibe jeu de gestion simplifié, qui permet de faire plusieurs choses à la fois – c’est particulièrement satisfaisant. Mais quelles sont les spécificités de cet épisode ? C’est ce que nous apprend la presse, unanimement conquise.
Un endgame mystérieux, mais fourni en contenu
De nombreux tests soulignent que le contenu du jeu se dévoile après la fin du jeu, où l’on déverrouille plusieurs cartes supplémentaires. C’est notamment le cas d’IGN. « Il m’a fallu environ 20 heures pour compléter l’histoire », précise le journaliste. « Mais, pour respecter la tradition Pikminesque, c’est moins une fin en soi qu’un signal que les véritables choses commencent. Je peux dire que le contenu post-crédits de Pikmin 4 est le meilleur que la série ait jamais connu. De fait, il garde le meilleur de ses nouveaux tours une fois que tu as vu la campagne et vu les crédits, parce que j’aurais voulu voir ces cartes, rencontré ses habitants bizarres, et rencontré ces hommages aux jeux précédents. »
Comment s’articule cet épisode parmi les autres ? Eurogamer a la réponse : « Pikmin 4 est à la fois un merveilleux point d’entrée dans cet univers, mais aussi un excellent nouvel épisode dédié aux fans qui attendent cela depuis si longtemps. » Et le contrôle du fameux chien, Oatchi, qui aide le héros, semble être le pont entre ces deux types de joueurs. Il permet de diviser les tâches, une grande satisfaction dans le gameplay de cette saga. « Il faut dire que ce curseur était un peu trop poussé dans Pikmin 3, où le contrôle de trois personnages à la fois sur l’écran de la mablette ressemblait un peu trop à un RTS. »
Pour les adeptes du rangement
Direction Le Monde, qui résume cet aspect tactique « soft », mais néanmoins satisfaisant. « Il y a deux écoles de jeux Pikmin. Celle qui met en scène la course contre la montre de l’équipage pour sa survie (Pikmin et Pikmin 3). Et celle de Pikmin 2, sans limite de temps, où la collecte de trésors est le principal attrait. Pikmin 4 joue clairement dans cette seconde catégorie et ne s’en cache pas. Duels de ramassage de ressources contre des capitaines adverses, tableaux à nettoyer le plus efficacement possible, et même des petits conseils, distillés au détour des écrans de chargement, qui nous expliquent comment appliquer ces préceptes d’organisation au quotidien : les adeptes de cette formule, friands d’un contenu à rallonge, y trouveront leur compte. »
Un bon nouvel épisode, qui apporte du contenu post-game et qui convient à tout le monde, la presse internationale se met de concert pour vanter les louanges de Pikmin 4 – qui récolte un gros 88 sur Metacritic.