Le jeu le plus attendu de l’année est imminent. Qu’attendre du prochain Zelda ?
Demain, vendredi 12 mai, ce sera le grand jour : certains réseaux de grande distribution s’apprêtent à ouvrir exceptionnellement à minuit pour que les joueurs puissent, dès la première minute de lancement, se procurer The Legend Of Zelda : Tears Of The Kingdom.
Depuis plusieurs heures déjà, le bal des précommandes et des magasins qui le lâchent un peu plus tôt a commencé – les joueurs parisiens sont déjà à République pour espérer trouver leur exemplaire, quitte à payer le prix fort – exceptionnellement, le jeu est à un prix conseillé de soixante-dix euros. Peu étonnant pour le jeu vidéo le plus attendu de l’année. Pourquoi, et qu’en pensent les premières critiques ?
Un héritage fantastique
Déjà six ans depuis le dernier épisode canonique de l’une des sagas majeures du jeu vidéo. Depuis le temps, Breath Of The Wild s’est vendu à plus de trente millions d’exemplaires à travers le monde, et a sincèrement redéfini le genre open-world. En 2017, le jeu vidéo mise sur l’authenticité pour reproduire un lieu existant – Zelda aura prouvé qu’on peut inventer un monde et le rendre intéressant ; en faisant preuve d’intelligence dans le gameplay et le level-design.
Dans Breath Of The Wild, l’expérience est ultra-fragmentée, et l’aventure est aussi intérieure. On peut aller au boss final dès le début, mais chacun est libre d’aller explorer les étapes dans l’ordre de son choix (même si ce dernier est un peu suggéré) – puis de parcourir une flopée de mini-donjons. Un jeu qui se picore, où tout le monde peut raconter son expérience et sa version. Au final, c’est sa portée universelle qui en a fait un grand titre.
Une suite logique
Tears Of The Kingdom n’a l’air d’avoir qu’un vrai défaut : son manque d’identité. Même moteur graphique, même carte, même dispositif – le premier pourrait être le brouillon du second (ce qui reste néanmoins prometteur, vu la qualité du premier). Mais le jeu devrait casser la baraque sans peine, et peut-être briser des records de vente en magasin et en dématérialisé.
Qu’attendre de ce jeu ? Une suite directe, mais qui ajoute littéralement une nouvelle dimension au gameplay. Cette fois, l’on pourra naviguer entre la terre ferme et les cieux – prévoyez donc un tutorial céleste pour montrer la transition entre les deux.
Et si Tears Of The Kingdom n’a pas l’air d’avoir le même dispositif narratif (comprendre : ne presque pas en avoir) le gameplay a davantage l’air porté sur la construction, la débrouille, l’imagination et l’inventivité des joueurs. Au revoir les pouvoir des « anciens » (et au revoir Mipha et tous les autres, hélas) mais ils seront remplacés par quatre capacités spéciales qui vont renforcer l’aspect bac à sable du titre. Tel Banjo-Kazooie: Nuts and Bolts, Link pourra construire des véhicules, terrestres et célestes, pour progresser et résoudre divers puzzles. Une logique qui risque d’être hermétique aux joueurs préférant être un peu pris par la main, mais un futur délice pour les speedrunners de tous poils qui vont surement casser le jeu en un rien de temps.
Heureusement, l’appel de l’aventure accompagnera celui du puzzle – Tears Of The Kingdom ne devrait pas retrouver la logique des « donjons » d’antan, mais tout de même s’en approcher en proposant plus de niveau dédiés, sans doute tous avec leurs mécanismes, objets et identités idoines. Enfin, si vous avez aimé faire la cuisine et surveiller la fragilité de vos objets, réjouissez-vous : ces mécanismes seront de retour dans ce nouveau jeu. Plus qu’à attendre de voir ce que vaut le scénario, si ce Zelda peut bien vieillir en tant qu’épisode à part entière, et sa durée de vie – mais pas de soucis de ce côté-là, les premiers médias s’accordent sur une cinquantaine d’heure, au grand minimum. Prévoyez beaucoup plus pour le 100%, car la chasse aux Korogus est de retour !
Des retours enthousiastes
En tout cas, les médias sont unanimes : le jeu part sur une moyenne de 96 sur 100 sur le site Metacritic, qui collectionne les avis de la presse internationale. 10/10 chez IGN, 9.8/10 chez GameInformer, 10/10 chez Destructoid, 10/10 chez Gamespot… ne nous emballons pas, le jeu parfait n’existe pas, et l’effet de hype est souvent trompeur. Mais, à n’en pas douter, Tears Of The Kingdom est bel et bien le rendez-vous majeur de l’année.
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