Entre Indiana Jones et Wes Anderson, cinq films à surveiller du festival de Cannes.
Prêts pour dix jours de cinéma ? Le mardi 16 mai, l’actrice Chiara Mastroianni ouvrira la 76è édition de la grande messe du cinéma. On y retrouvera une sélection pléthorique – vous pouvez la retrouver à cette adresse. Ken Loach, Jonathan Glazer, Wang Bing… on a retenu cinq films parmi l’immense sélection de cette année.
1. Indiana Jones et le cadran de la destinée, de James Mangold
Celui-là, on l’attend… et on le redoute un peu. Le précédent volet des aventures d’Indiana Jones n’est pas rentré dans la postérité pour de bonnes raisons. Nous sommes quinze ans plus tard, et Harrison Ford, 80 ans, sera rajeuni pour une aventure située en 1969 – il y fera équipe avec sa nièce dans une ambiance de guerre froide et de course à l’espace. De quoi s’attendre à l’improbable – le dernier épisode de la saga culte de Georges Lucas approche à grand pas. Sortie en France le 28 juin.
2. Asteroid City, de Wes Anderson
C’est probablement l’un des castings de rêve de la sélection, et Wes Anderson en est coutumier. Il est venu avec tous ses amis : Tom Hanks, Edward Norton, Tilda Swinton, Tony Revolori, et maintenant Steve Carell… pour une troisième sélection en compétition officielle. Cette fois, rendez-vous dans l’Amérique des années 50. Les films de Wes Anderson ont une patte reconnaissable à l’extrême : plans symétriques, caméras qui avance avec une précision millimétrée, un art certain du timing et une vision très carrée du cinéma. À noter qu’Alexandre Desplat compose, une fois de plus, le score du film, et que ses collaborations avec Wes Anderson sont toujours particulièrement inspirées. On est très impatients. Sortie en France le 21 juin
3. Le Livre des solutions, de Michel Gondry
Dans la sélection Quinzaine des réalisateurs, on retrouvera un des français les plus connus à l’international, pour ses clips, puis ses films – Michel Gondry sera de retour sur la Croisette pour un nouveau film avec Pierre Niney, Blanche Gardin et Vincent Elbaz. Un film dans lequel le personnage de Pierre Niney emmène son équipe de tournage dans les Cévennes, puis écrit le livre titulaire. Un pitch mystérieux et intriguant – on connaît la capacité de Gondry à dérouler des idées visuellement fortes et à osciller entre humour et émotions fortes. Après tout, on parle de l’auteur d’Eternal Sunshine Of The Spotless Mind… Date de sortie française encore inconnue.
4. Killers of the Flower Moon, de Martin Scorcese
Il ne sera pas en compétition, mais ce sera un évènement du festival néanmoins. Guillermo Del Toro vient de le twitter : « si je pouvais donner un peu de ma durée de vie restante à Martin Scorcese, je le ferai » – le dieu vivant du cinéma a 80 ans, et il est bien conscient que l’horloge tourne. Il enchaîne les chef-d’œuvre depuis les débuts de sa carrière, c’est le plus grand monstre du medium avec Spielberg. La durée, dantesque, de 3 heures 30 de ce film ne devrait pas faire peur – on ne doute pas s’il ne devrait pas y avoir de gras dans le récit du « Règne de la Terreur », une série de meurtres visant des membres de la tribu Osage, ayant eu lieu dans l’Oklahoma des années 20. Le réalisateur n’a pas été présent au festival depuis 1986, avec After Hours. Il faudra juste patienter un peu pour le voir en salles, et ce sera avec Leonard DiCaprio. Sortie le 18 octobre.
5. Anatomie d’une chute, de Justine Trier
Elle est l’une des réalisatrices françaises les plus remarquables, révélée il y a dix ans, chacun de ses films est meilleur que le suivant, sinon de plus en plus névrosés. Cette fois, elle tente le polar – plus précisément, un drame au sein d’un couple, le mari est retrouvé mort, et l’enquête servira de dissection de ce mariage. De quoi poursuivre un cinéma sombre, très cérébral, mais réel et réjouissant. Sortie le 23 août.
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