Comment jouer à l’héritier de Jet Set Radio à prix un peu réduit ? Et est-ce que ça vaut le coup ? On vous dit tout.
Bonjour à toutes et à tous, on espère que vous passez un bon week-end ! Pour bien commencer la journée, on vous propose un petit deal, petit par l’ampleur, mais grand par l’intérêt qu’il peut susciter chez une population bien précise. Laquelle ? Les fans de Jet Set Radio, les fans de SEGA, et les fans de Dreamcast. Bref, les nostalgiques du début des années 2000 – soit tout un tas de nostalgiques.
Ce jeu est proposé via un deal Leclerc, résumé à cette adresse. Le jeu y est à un prix de 31,99 euros en lieu et place de 39,99 euros, soit une réduction de 20%. Un petit quelque chose qui peuvent intéresser celles et ceux qui voulaient se pencher sur le titre, sorti l’été dernier. Alors, est-ce que ça vaut le coup ? Pas tant que ça, ça dépend de votre fibre nostalgique. Je m’explique.
Le futur de Jet Set Radio
Bombrush Cyberfunk, derrière ce titre complètement improbable, se cache un hommage direct à l’un des premiers titres d’action de la Dreamcast… en cel-shading, ce style très « cartoon » si caractéristique, que vous voyez par exemple quelques temps plus tard sur Wind Waker.
Team Reptile a manifestement ce jeu, et peut-être sa suite Jet Set Radio Future. Peut-être voulant dire « sans nul doute » – tout évoque ce passé. Le gameplay, le pitch, le principe, les graphismes, et même le score qui est aussi par Hideki Nakaguma, une superstar du genre. Ce sera du funk plein tubes pendant des heures !
On en vient au jeu : vous êtes une petite frappe dans la ville de New Amsterdam – et votre vie se résume au contrôle de territoires. Vous devez étendre le votre et tarir celui des autres, et vous avez deux armes. Vos rollers, que vous ne quittez presque jamais, et des bombes de peinture : dans ces trois jeux, vous faites des tags. Des tags partout, plus ou moins grands, que vous dessinez avec quelques mouvements de joystick.
Et comment progresser dans Bombrush ? Vous évoluez dans un monde semi-ouvert, où on vous propose des quêtes simples et intuitives. Et, de temps en temps, vous affrontez un boss et progressez un peu dans l’histoire. Le tout est mâtiné d’une couche performative – ou artistique, vous m’avez compris – de combos et de scoring, façon Tony Hawk. À vous de le maintenir sur de longues distance pour atteindre de gros scores. Ce sera nécessaire, certains collectibles demandent de maintenant un combo pour être ramassés.
Bref, vous voyez le genre – c’est d’un grand classicisme, et c’est la bonne et la mauvaise nouvelle. Il y a les défauts d’antan avec l’esprit d’antan, c’est donc pour vous si l’évocation de Jet Set Radio vous procure un peu de plaisir, et si vous voulez la retrouver. Vous le savez d’avance ! Sinon, il faudra atteindre qu’il baisse un peu plus !