Jeu alien et parodique, Doki Doki Literature Club n’en reste pas moins un titre d’horreur psychologique. On vous dit tout, sans spoiler.
Voilà une curiosité sur laquelle il ne faut pas passer ! Un petit jeu indépendant, réalisé en homme-orchestre par Dan Salvato, qui aura pris l’internet par surprise à sa sortie fin 2017. Il est désormais gratuit dans l’Epic Game Store pour une semaine, et c’est un deal rédigé par Piniouf qui va vous rappeller comment – il est pertinent pour toute cette semaine.
Fans de visual novel ? Fan de choses japonaises ? Ou juste très critique de ces deux derniers objets ? C’est improbable, mais DDLC est au centre de ce diagramme de Venn – à la fois parodie et jeu ayant tout de suite trouvé son public, grâce à une succession de moments cultes et fondateurs pour le medium, à la mesure de Pony Island juste avant lui. Alors, de quoi on parle ?
Parodique, mais plein de surprises, bonnes et mauvaises
Vous incarnez un lycéen lambda dans une histoire lambda de décor lambda. Les personnages sont lambda, tout est lambda. Vous êtes entourés de quatre personnages un peu cliché qui vous entraînent toutes au club de poésie du lycée. Durant une poignée d’heures, vous avez l’impression de jouer à un visual novel neuneu et sans personnalité. Jusqu’à ce que tout déraille – quelque chose de dramatique se produit. Et le jeu de devenir de plus en plus bizarre, de se dérégler, et de devenir méta. Pour résumer au plus simple : le jeu est classé « horreur psychologique » dans Steam et ce n’est pas pour rien. On vous avertit prestement sur le contenu difficile du jeu – c’est de la fiction, mais on sait bien que ça peut déborder sur la réalité. N’hésitez pas à lire les avertissements dédiés.
Mais si Doki Doki Literature Club est devenu culte, c’est pour la dissonance cognitive de sa seconde partie. Vous y vivez des choses semblables à Undertale, Superhot… mais j’en dis un peu trop. Il se passe même des choses spécifiques si vous streamez le jeu – ça peut être intéressant si votre chat reste sage.
Attention cependant – on doit aussi vous prévenir que la version « Plus » s’adresse avant tout à ceux qui ont déjà fait le jeu de base. Une sorte de deuxième tour, un second « thrill » pour celles et ceux qui veulent encore être surpris. On vous recommande ça – il suffit de télécharger le jeu sur la page idoine de l’Epic Game Store.
Et il y a un petit bonus – un second jeu est disponible gratuitement – Lost Castle est lui aussi gratuit jusqu’à jeudi prochain. Un rogue-like avec des éléments RPG, et un univers médiéval – une tout autre limonade, c’est certains. C’est moins culte, mais c’est là !
Attention, par nature, ce deal expire jeudi prochain à 17 heures. Il vous reste une semaine pour choper le jeu et vous amuser !