Ori and the Blind Forest, jeu rempli d’âme, est disponible à tout petit prix pour les joueurs PC. Suivez le guide, on vous dit tout.
Voici un deal fort à propos pour contrer la déprime du lundi ! C’est un « petit » jeu par son amplitude, un peu moins par sa durée de vie, mais il est immédiatement devenu indispensable – il fait régulièrement le tour des bons plans PC et consoles, mais rarement à aussi bas prix. C’est donc une aubaine pour se le procurer si l’envie y était – ce deal de Piniouf concerne Ori and the Blind Forst : Definitive Edition. Et aujourd’hui, c’est une version PC.
En effet, il y est proposé pour la coquette somme de… 3 euros 39, une aubaine pour quelques heures de jeu qui ne vieillissent pas et, peut-être, vous donneront envie de jouer au deux. Mais Ori, qu’est-ce que c’est ? La réponse immédiatement dans cet intertitre.
Un univers poétique très premier degré
Ori and the Blind Forest est un jeu sorti début 2015 dans lequel vous incarnez une petite créature qui doit restaurer l’harmonie dans un monde troublé. Non, cette phrase n’a pas été générée par une IA, mais derrière ce pitch bateau, le jeu a bel et bien de nombreuses aspérités – il parle aussi de deuil, de paternité, d’écologie, et le fait assez subtilement. Vous capterez vite ses thèmes après sa cinématique d’intro qui raconte une séparation.
Avant toute chose, signalons que c’est un Metroidvania – un jeu en 2D améliorée, en vue de côté, où vous faites des aller-retours dans des zones élargies pour trouver de nouveaux pouvoirs qui vous ouvriront de nouvelles zones, etc. Les combats ne sont pas toujours clairs, c’est le point noir du jeu – tout se fait à base d’orbes. Les projectiles ennemis, le plus souvent. Attention si vous avez un handicap visuel – le jeu peut manquer de lisibilité. De nombreux mouvements consistent à « rider » des projectiles et à dasher dessus, il faut donc bien comprendre ce qu’il se passe à l’écran.
Beauté et sincérité
C’est ce qui caractérise ce jeu : il a une forte dimension plate-forme. Il sait se renouveler, et ses donjons se concluent toujours pas une phase épique et verticale, ponctuée de l’émouvant thême principal que vous ne risquez pas d’oublier. Tout, dans Ori, est sérieux, prescriptif, proche de la nature – c’est un ton souligné et surligné qui peut rebuter un petit peu, mais sincèrement rien de problématique ! La qualité et le bel ouvrage sont au rendez-vous : neuf ans après, il est toujours aussi fluide et beau. Il n’est même pas très difficile, mais il faut quand même bien connaître le genre.
Et qu’apporte cette édition définitive ? Exactement ce que l’on attend d’un metroidvania augmenté : de nouvelles zones, de nouveaux pouvoirs, et un peu de scénario supplémentaire – plus un niveau de difficulté inédit et la possibilité de revenir un peu en arrière. Les experts d’Ori peuvent profiter de cette abondance de nouveautés pour essayer de casser le jeu et de le faire le plus vite possible.
En attendant, c’est dispo à moins de quatre euros, let’s go !