La mythique trilogie de survival-horror est proposée pour une grosse pièce jaune sur GOG. C’est l’heure de la peurrrrr !
Et voici de quoi finir le week-end en beauté – un excellent deal pour fournir votre culture générale en jeux vidéo et, peut-être, découvrir les fondamentaux d’un genre, rien que ça. Et c’est l’un des beaux paradoxes du jeu vidéo : à l’inverse de n’importe quelle autre industrie culturelle créative, la valeur perd avec le temps. Grace au deal de Piniouf, on vous propose de vous procurer la Triloge Alone In The Dark pour un grand total de cinquante-neuf centimes.
Une grosse pièce de cinquante centimes pour de tels jeux, ce n’est peut-être pas ébouriffant sur le papier, mais c’est mon rôle de vous expliquer en quoi c’est virtuellement exceptionnel ! On vous donne rendez-vous sur le deal, qui est un bon plan de Good Old Games – un bon coin pour se procurer des « vieilleries » à moindres frais, surtout avec de telles réductions.
La naissance d’un genre
Vous êtes peut-être au fait des aventures d’Edward Carnby… mais il a eu plusieurs vies. La première démarre au tout début des années 90, dans un jeu PC qui m’a personnellement terrifié. Vous entrez dans une maison inquiétante, que vous savez hantée par des forces maléfiques. Vous atteignez le grenier… et c’est à vous de jouer : vous avez quelques secondes pour réagir avant que des monstres ne traversent la fenêtre. Puis, en faisant quelques pas, le sol va se dérober sous vos pieds. Désormais, pour le reste de la trilogie, vous aurez peur de marcher où que ce soit. Sympa, non ?
Ainsi démarre une aventure science-fictionnelle qui, au fur et à mesure, va sombre dans le Lovecraftien. C’est le postulat d’Alone In The Dark, ses gros pixels, ses personnages à manier comme des tanks, et ses ambiances angoissantes (les écrans de Game Over me restent toujours un peu en tête) – avec ces angles de caméra et cette ambiance oppressante, il y avait de quoi distiller une vraie peur chez le joueur. Surtout avec une véritable économie de balles et de moyens de survie, et une dimension puzzle pas toujours intuitive, surtout avec ces contrôles.
Un jeu culte, en somme. Puis il a été rejoint par deux suites : le premier est une mission de sauvetage qui se transforme progressivement en aventure pirate, et le troisième est un western-zombie. Un mélange des genres, vous l’aurez compris, qui prend de plus en plus de recul avec lui-même, façon Evil Dead. Mais une saga était désormais née : le survival-horror ne serait pas sans Alone In The Dark. C’est donc l’occasion de (re)découvrir les fondamentaux avant, éventuellement, de se lancer sur les suites et les remakes. Mais ces trois premiers jeux ont posé une patte essentielle dans le medium tout entier. Alors, une grosse pièce jaune pour tout ça…