Publié le 23 janvier 2024
La SNCF envisage d’augmenter le prix des abonnements TGV dans les années à venir
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Il y a ces lignes déficitaires à cause de trains qui ne se remplissent pas assez, ou bien parce que les clients ne payent pas assez cher. La SNCF réfléchirait à résoudre le deuxième cas en ciblant les « navetteurs », ces abonnés TGV qui, contre un montant mensuel, peuvent voyager gratuitement plusieurs fois par semaine.
Souvent, ils travaillent dans la capitale mais vivent dans une ville de province, où la qualité de vie est meilleure et les tarifs de l’immobilier moins élevés. Paris-Reims (Marne) et Paris-Tours (Indre-et-Loire), moins d’une heure et demie en TGV, figurent en tête des liaisons concernées.
10 % de plus pour Max Actif au 1er février
Vu la « contribution insuffisante » malgré une « demande robuste », est-il écrit dans un document interne de la SNCF que nous avons pu consulter, ces liaisons n’atteignent pas, ou peu, la rentabilité. La compagnie ferroviaire envisagerait donc de mettre d’avantage à contribution ces « navetteurs » dans les années à venir. « Le prix des abonnements n’était sans doute pas assez élevé », glisse un cheminot. Une rame, même pleine, uniquement avec des abonnés ne peut ainsi pas être rentabilisée.
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À partir de ce 1er février, déjà, les mensualités des abonnements Max Actif vont augmenter de 10 %, et de 5 % pour les Max Actif +. Une nouvelle majoration après celle de 2023, qui culminait à 5 %. 20 000 personnes disposent de l’une ou l’autre offre. Concrètement, un abonnement TGV Max Actif en seconde classe sur Paris-Lyon passe de 360 à 396 euros, de 312 à 343 euros pour voyager entre Paris et Reims, ou de 331 à 364 euros pour rejoindre la capitale depuis Tours.
« C’est absolument scandaleux, quand on observe la qualité de service se dégrader, dénonce le collectif des usagers de la ligne Tours-Paris. En dix ans, cela fait une augmentation de 40 %. » Le prix à payer pour pérenniser la ligne.
Il y a ces lignes déficitaires à cause de trains qui ne se remplissent pas assez, ou bien parce que les clients ne payent pas assez cher. La SNCF réfléchirait à résoudre le deuxième cas en ciblant les « navetteurs », ces abonnés TGV qui, contre un montant mensuel, peuvent voyager gratuitement plusieurs fois par semaine.
Souvent, ils travaillent dans la capitale mais vivent dans une ville de province, où la qualité de vie est meilleure et les tarifs de l’immobilier moins élevés. Paris-Reims (Marne) et Paris-Tours (Indre-et-Loire), moins d’une heure et demie en TGV, figurent en tête des liaisons concernées.
10 % de plus pour Max Actif au 1er février
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