26 septembre 2022
Dans le litige opposant les géants du e-commerce aux librairies indépendantes, le gouvernement a tranché en faveur d'une nouvelle loi encadrant la livraison des livres. Sans qu'aucune date ne soit officialisée, on sait qu'il sera bientôt interdit d'offrir la livraison sur les commandes en dessous d'un certain montant.
Trois euros. C'est le montant fixé par le gouvernement pour les commandes de livres en dessous de 35 euros effectuées sur des sites comme Amazon ou Fnac. Alors que le géant américain du e-commerce propose, par exemple, un forfait symbolique de un centime d'euro pour les achats de livres, sans montant minimum, cette pratique sera bientôt tout bonnement interdite.
Dans un texte relayé le 22 septembre dernier, le Ministère de la Culture indique en effet qu'il sera prochainement obligatoire de faire payer un montant minimal de trois euros aux consommateurs pour toutes les commandes de livres en dessous de ce fameux seuil de 35 euros. C'est le tarif que recommandait de mettre en place l'Arcep (l’Autorité de régulation des communications électroniques, des postes et de la distribution de la presse) lors de son audit par le gouvernement. Néanmoins, pour toutes les commandes supérieures à 35 euros, les frais de livraison de 1 centime pourront toujours s'appliquer. Si la loi originale date de décembre 2021, son application n'aura lieu que dans les semaines/mois à venir.
Qu'est-ce que cela change pour le consommateur ?
Je pense que vous l'aurez compris avec les paragraphes juste au-dessus, il ne sera bientôt plus possible de commander un manga ou un livre sans payer de frais de port. Cette pratique est désormais jugée comme de la concurrence illégale face à toutes les petites librairies, notamment indépendantes, qui ne peuvent pas répondre face à la stratégie des géants dominée par Amazon notamment.

Amazon va devoir mettre à jour ses conditions et tarifs de livraison en ce qui concerne les commandes contenant uniquement des livres.
Pour rappel, la France est aussi le premier pays à avoir imposé un prix unique aux livres neufs il y a de cela près de 40 ans (la loi date de 1981). Cette nouvelle mesure vise donc à pérenniser la situation entre les marchands orientés web mais aussi les plus petites structures qui continuent de proposer des livres neufs ou d'occasion dans un marché qui semble malheureusement saturé.
Notons qu'il n'est pas précisé ce qu'il advient de celles et ceux qui ont un abonnement spécial chez ces marchands (Amazon Prime, Fnac+, etc). Devront ils s'acquitter des frais de livraison malgré un paiement annuel censé leur permettre de réaliser ces économies ou est-ce que leur statut n'évoluera pas ? Réponse, logiquement, d'ici la fin de l'année 2022.
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Dans un texte relayé le 22 septembre dernier, le Ministère de la Culture indique en effet qu'il sera prochainement obligatoire de faire payer un montant minimal de trois euros aux consommateurs pour toutes les commandes de livres en dessous de ce fameux seuil de 35 euros. C'est le tarif que recommandait de mettre en place l'Arcep (l’Autorité de régulation des communications électroniques, des postes et de la distribution de la presse) lors de son audit par le gouvernement. Néanmoins, pour toutes les commandes supérieures à 35 euros, les frais de livraison de 1 centime pourront toujours s'appliquer. Si la loi originale date de décembre 2021, son application n'aura lieu que dans les semaines/mois à venir.
Qu'est-ce que cela change pour le consommateur ?
Je pense que vous l'aurez compris avec les paragraphes juste au-dessus, il ne sera bientôt plus possible de commander un manga ou un livre sans payer de frais de port. Cette pratique est désormais jugée comme de la concurrence illégale face à toutes les petites librairies, notamment indépendantes, qui ne peuvent pas répondre face à la stratégie des géants dominée par Amazon notamment.

Amazon va devoir mettre à jour ses conditions et tarifs de livraison en ce qui concerne les commandes contenant uniquement des livres.
Pour rappel, la France est aussi le premier pays à avoir imposé un prix unique aux livres neufs il y a de cela près de 40 ans (la loi date de 1981). Cette nouvelle mesure vise donc à pérenniser la situation entre les marchands orientés web mais aussi les plus petites structures qui continuent de proposer des livres neufs ou d'occasion dans un marché qui semble malheureusement saturé.
Notons qu'il n'est pas précisé ce qu'il advient de celles et ceux qui ont un abonnement spécial chez ces marchands (Amazon Prime, Fnac+, etc). Devront ils s'acquitter des frais de livraison malgré un paiement annuel censé leur permettre de réaliser ces économies ou est-ce que leur statut n'évoluera pas ? Réponse, logiquement, d'ici la fin de l'année 2022.
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40 commentaires
triés parPerso c'est simple : j’achèterais moins de livre...
La règle du prix unique de vente au public s'applique toute l'année, sur tout le territoire et à tous les détaillants : hypermarché, maison de la presse, grossiste, librairie traditionnelle ou en ligne.
La loi autorise une réduction limitée à 5% du prix (carte de fidélité, par exemple). Ce prix, qui peut varié selon le type de livre, doit être indiqué sur l’ouvrage (ou un code pour certaines collections, Folio notamment). Des exceptions sont prévues, notamment une réduction de 9% pour les ventes d'ouvrages aux collectivités locales, les établissements d'enseignement et de recherche, les syndicats et les bibliothèques. Des prix inférieurs au prix de vente au public sont autorisés sur les livres édités ou importés depuis plus de deux ans, et dont le dernier approvisionnement remonte à plus de six mois (article 5 de la loi Lang).
vie-publique.fr/ecl…ang
Prix du livre et frais de port : “Le marché va en souffrir, pas Amazon”
actualitte.com/art…zon
Ce sont avant tout les Editeurs qui se gavent dans le marché du livre.
Le perdant c'est toujours le consommateur.
Les libraires ne veulent pas comprendre qu'ils ne feront pas revenir les clients. Beaucoup de livres sont vendus en grande surface, là où on peut se garer, et les gens achètent en même temps qu'ils font leurs courses. Ils ne vont pas aller en centre ville, chercher une place, payer le stationnement, pour faire plaisir au libraire. C'est à lui de s'adapter au client et pas le contraire.
Pour ce qui est d'Amazon, je serais curieux de connaître le poids de la partie librairie aujourd'hui. Ils ont commencé par ça mais aujourd'hui ils vendent de tout et je ne pense pas que ce soit le plus rentables. Ils pourront peut être contourner le truc en proposant un système de retrait chez un commerçant (ça ferait un peu comme la Fnac). Ou alors proposer une contrepartie en cas de livraison payant, comme un bon d'achat de 3€ sur la boutique pour tout achat de livre, ou peut être un mois de Prime offert, ce qui permettrait de pousser encore plus leurs services.
Et si ont a une commande avec des livres et d'autres objets pour + de 35 € ca se passe comment ?