Vélo électrique Crivit Urban E-Bike X.2 - 27,5 pouces

De retour avec encore plus d’autonome.
La première version en avait bluffé plus d’1

C’est un vélo électrique à l’équipement complet et aux composants plutôt honnêtes, avec moteur 40 Nm, batterie 360 Wh, capteur de couple, freins à disque hydrauliques et pneus Schwalbe.
Il démontre que les vélos urbains à courroie sont en voie de démocratisation, cette dernière ayant ringardisé la chaîne pour certains usages quotidiens.

La courroie se fait de plus en plus présente sur les vélos de ville, voire même de randonnée. Avec les progrès des moyeux à vitesses intégrées (Shimano, Sturmey-Archer, Rohloff) ou à variation continue (Enviolo, ex-NuVinci), elle séduit grâce à sa longévité (20 000 km), sa propreté et l’absence d’entretien. S’il faut prévoir une ouverture au niveau des haubans pour permettre son remplacement et qu’il peut être nécessaire de vérifier/ajuster sa tension, la courroie présente – il est vrai – quelques avantages indéniables sur une transmission à chaîne dans un usage quotidien.


Autrefois réservées à des vélos plutôt haut de gamme, les courroies en carbone fabriquées par l’entreprise américaine Gates (leader du secteur) s’invitent désormais sur des vélos électriques vendus sous la barre des 2 000 €. Elle fait d’ailleurs parler d’elle chez Lidl, le géant allemand du hard-discount, qui agrandit sa gamme de VAE Crivit avec un vélo à courroie lancé outre-Rhin au prix de seulement 1 299 €.

Ce n’est, certes, pas la première fois que l’on voit un vélo électrique à courroie à ce niveau de prix (le Tenways CGO006 à 1 399 € a, lui aussi, fait de la courroie un argument de vente), mais cela marque assurément les esprits.

La fiche technique d’un vélo à 2 000 €

Surtout que le vélo Lidl en question, baptisé Crivit Urban E-Bike X.2, n’a pas exactement la fiche technique d’un vélo électrique d’entrée de gamme, plutôt celle d’un modèle de gamme moyenne.

On y trouve un moteur moyeu arrière Mivice M080 développant 40 Nm de couple et fonctionnant sur trois niveaux d’assistance (avec un mode Boost limité à 20 secondes), associé à une petite batterie intégrée au cadre d’une capacité de 360 Wh (jusqu’à 100 km d’autonomie). Son cadre (ouvert ou fermé) intègre le passage des câbles pour un style plus épuré, ses roues de 27,5″ sont montées de pneus Schwalbe Big Ben, le freinage est confié à des freins à disque hydrauliques Shimano MT200, sans oublier la présence d’une béquille, d’éclairages connectés à la batterie, de garde-boue et d’un porte-bagage arrière.

Il y a même un système SP Connect pour fixer son smartphone sur la potence. Plus étonnant encore : la présence d’un capteur de couple. Ce capteur, installé au niveau du pédalier, est très important car c’est lui qui va être capable de mesurer la force mise dans les pédales par le cycliste afin d’adapter le niveau d’assistance du moteur. Cela permet de profiter d’une assistance plus naturelle et d’avoir davantage l’impression de faire du vélo.

En effet, les vélos électriques équipés d’un simple capteur de pédalage (rotation) s’activent dès que les manivelles tournent et il y a souvent un décalage peu agréable entre le pédalage et le moteur. Ces vélos ont ainsi la fâcheuse tendance à fournir des accélérations « coup de pied au cul » peu naturelles, voire dangereuses dans certaines situations.

Précisons que ce vélo ne propose qu’une vitesse. Il trouvera sa polyvalence dans l’assistance électrique, mais sera surtout adapté à des trajets citadins sans trop de dénivelé. En effet, pour pouvoir proposer une courroie et plusieurs développements, il est impossible d’utiliser un moteur moyeu arrière car c’est dans ce moyeu que sera logé le système à vitesses intégrées. Il est alors obligatoire d’utiliser un moteur pédalier (ou moyeu avant).

Reste que, clairement, il s’agit d’un niveau de composants et d’équipements que l’on retrouve habituellement sur des vélos vendus autour des 2 000 €, si ce n’est plus.