Aspirateurs robot

Comment choisir son aspirateur robot : les critères

• Autonomie de l’aspirateur robot

  L'autonomie de votre robot aspirateur dépend de sa batterie, mais aussi de sa puissance d'aspiration. Des appareils d'entrée de gamme peuvent donc tenir plus longtemps que leur concurrence haut de gamme. La plupart des modèles affichent entre 1 heure et 1 heure 30 d'autonomie, ce qui représente une surface de 30 à 40 mètres carrés nettoyée. En clair, à moins d'avoir un tout petit appartement, votre robot devra s'y prendre à plusieurs fois pour tout nettoyer. Si votre maison est très grande, il faudra peut-être même prévoir deux robot (un par étage par exemple), et ajuster votre budget en conséquence.

• La base du robot aspirateur

  Quel que soit votre choix, il faudra positionner avec précision la base qui permet de recharger sa batterie. Elle doit être branchée sur secteur. Les câbles sont souvent assez courts (1 mètre 50 en moyenne), il faut donc bien réfléchir à l'endroit où vous voulez positionner cette base. Cela déterminera les dimensions de l'emplacement, et donc les modèles à privilégier. Une station imposante devra être placé à l'écart, mais des version minimalistes pourront trouver leur place dans votre salon, comme celle, très élégante, du Dyson 360 Eye. À vous de trouver le bon équilibre, en fonction notamment de la taille de votre maison.

• En fonction du type de sol

  Parquet, carrelage, linoléum, moquette, tapis... Les robots aspirateurs peuvent affronter tous les sols, mais pas avec les mêmes résultats. Pour des moquettes et des tapis, il faudra miser sur un modèle puissant. Mais si votre maison est uniquement couverte de sols lisses, un modèle d'entrée de gamme suffira souvent. Le Cyclonia HZ-01 est ainsi conçu pour les surfaces en bois ou en céramique. Certains articles très perfectionnés, comme le Roomba 966 ou le Rowenta Extrem Air Motion, se targuent même de détecter la nature du sol et d'adapter leur aspiration. À noter : les robots ne conviennent pas aux tapis et moquettes à longues fibres, et peuvent même les endommager.

• Hauteur des pieds de vos meubles

  La tâche des robots se complique avec des commodes ou des canapés, car il faut passer sous les meubles. La plupart des modèles d’aspirateurs robot font une dizaine de centimètres de hauteur, n'espérez donc pas de miracle pour passer dessous. Quelques millimètres peuvent certes faire la différence si vous hésitez entre deux modèles. Le Dirt Devil M611 mesure par exemple 5 centimètres de hauteur, idéal pour se glisser sous vos meubles les plus bas. Mais n'oubliez pas que le robot doit avoir la place de circuler et de pivoter. Sinon il risquerait bien de rester coincé sous un lit ou un sofa.

• Évitement des chocs

  Côté technologie, les appareils d'entrée de gamme utilisent les ultrasons pour éviter les chocs, ceux de milieu de gamme les infrarouges, et les hauts de gamme récents se sont mis au laser. Le Eye 360 de Dyson mise même sur une caméra embarqué dont il analyse l'image.

  Autant que la technologie, c'est le logiciel et son intelligence artificielle qui font la différence. Les modèles les plus élaborés (et les plus chers) peuvent analyser finement l'information et choisir un cheminement pour éviter l'obstacle. Certains cartographient même les pièces de la maison. Si vous avez une maison encombrée et des meubles fragiles, il est sans doute plus prudent de miser sur un modèle élaboré.

• Les accessoires fournis avec le robot

  Rien n'est éternel, et il faudra régulièrement changer les brosses et les filtres de votre robot. Un détail qui impacte le prix total de votre appareil. Au moment du choix, pensez à vérifier le prix des pièces détachées proposées par le fabricant, ainsi que la fréquence de renouvellement. Cela vous permettra de calculer le coût par an de votre robot, et d'éviter les mauvaises surprises. Comme ces éléments ne se périment pas, vous avez tout intérêt à guetter le bon plan occasionnel pour les acheter quand ils sont en réduction. Tous les robots aspirateurs fonctionnent par contre avec un réservoir, et vous n'aurez donc pas à acheter de sacs.

• Les fonctionnalités connectés

  Les modèles d'entrée de gamme (comme ceux d'Extel et d'Eufy) sont contrôlés avec une télécommande ou d'un petit écran. Il est alors possible de lancer, d'arrêter ou de programmer un nettoyage. Mais les modèles de milieu et de haut de gamme, vous pouvez consulter le travail de votre robot, recevoir des alertes quand il faut vider le réservoir, être averti des bugs... L'application du Roomba i7+ permet aussi de corriger la séparation des pièces et de les nommer pour indiquer facilement à l'appareil connecté sur quel zone se concentrer. D'autres robots peuvent interagir avec vos enceintes connectées Google Home ou Alexa et recevoir ainsi des commandes vocales.

• Fonction lavante ou pas ?

  Des modèles récents comme ceux d'Ecovacs ou le Braava Jet d'iRobot se targuent de pouvoir passer la serpillière. Ils incluent un réservoir à eau, une lingette et un programme spécifique. Mais le résultat est encore limité, ils sont souvent critiqués pour les traces de roues qu'ils laissent après leur passage. Il s'agit plus de donner un coup d'éclat sur une petite surface que de véritablement nettoyer la saleté. D'autres modèles plus performants pourraient voir le jour bientôt, mais mieux vaut pour l'instant rester prudent.

• Vous avez un animal chez vous ?

  D'autres modèles adoptent l'aspiration directe, sans brosse. Ce type est idéal pour les propriétaires d'animaux de compagnie, puisque les poils se retrouvent souvent coincés dans les brosses. Le robot Amibot Animal Comfort est par exemple doté d'un large réservoir de 40 ml et une brosse en caoutchouc résistante pour accrocher tous les poils.